Comment les sociétés urbaines ont-elles appréhendé des risques et affronté des catastrophes, face à la diversité des menaces, naturelles ou humaines, qui peuvent les frapper ? De la Mésopotamie à Fukushima, en passant par l’impact urbain de grandes pandémies de l’histoire, à travers des sources et des approches multiples, il s’agira de s’interroger à la fois sur les vulnérabilités spécifiques aux villes (lieux de concentration complexes), ainsi qu’à leurs ressources propres pour se prémunir de catastrophes, ou y résister et s’en relever. Ce séminaire sera l’occasion d’une réflexion méthodologique, transhistorique et comparée, puisque seront abordées des études de cas, des trajectoires urbaines portant sur plusieurs périodes et de nombreux espaces culturels. À partir de l’objet urbain et de la thématique sous-jacente de la résilience, qui traverse les sciences sociales depuis deux décennies, ce cours permettra en outre de définir les termes d’un dialogue entre l’histoire et d’autres disciplines.